MADAME BUTTERNUT - Savon à la citrouille
$6.99

Le bêtacarotène contenu dans la purée de citrouille adoucit la peau et sa texture en fait une barre shampoing très intéressant. Les huiles réchauffent le cœur et en font un mélange unique avec de la citrouille du Québec. Un savon qui sent la bonne tarte à la citrouille, grâce à un mélange d'huiles essentielles épicées et envoûtantes!

Note du savonnier :La chair de citrouille est reconnue pour laisser les mains douces. C’est ce qui explique pourquoi nous avons eu l’audace d’en mettre dans un savon! Et ça marche!

Un savon 100 % naturel à l’huile d’olive et fabriqué à la main au Québec.

Ingrédients : Huiles (olive, coco biologique, cire d’abeille), purée de citrouille, eau, hydroxyde de sodium, huiles essentielles d’orange amère, orange sanguine, d’ylang-ylang, de poivre noir, extrait de romarin.

Connaissez-vous Madame Butternut, la mamie gâteau de North Hatley ? Suivez l'odeur de cette légende...

Ernestine Butternut, née en 1901 à North Hatley, petit vil lage anglophone desCantons-de-l’Est, a élevé ses enfants dans la créativité et la persévérance. « Allez jusqu’au bout de vos rêves », répétait-elle à sa descendance. Une fois ses enfants adultes, elle réalisa qu’elle leur avait tout donné , et qu’il ne l ui restait pas grand chose. Elle ne fût pas longue à admettre qu’elle avait omit de mettre en pratique ses propres conseils !

Elle décida de se lancer dans la confection de pâtisseries à l a courge et à la citrouille.À grands coups de tartes et de muffins, elle devint rapidement la « mamie gâteau » du village. Savourant ces quelques bouchées de gloire locale, elle réalisa qu’elle avait un plus gros appétit qu’ elle ne le croyait. Se complaisant à gérer et ingérer de son opulente création, elle prit du poids. Était-ce un désir secret de se faire remarquer ? Toujours est-il que l ’envie la tenaillait d’ouvrir sa production sur le monde entier! Elle décida de commencer par l’Irlande, pays qui avait toujours exercé une fascination chez elle, prétendant même y avoir une lointaine parenté.

En 1954, prenant son courage à deux jambes, elle traversa l’océan dans l’espoir de setrouver un partenaire d’affaires. Elle obtint un rendez-vous avec le propriétaire de la brasserie Guinness et lui confia son projet avec flamme. M. Guinness, Sir Hugh Beaver, aussi allumé soit-il, avait d’ autres projets en tête, puisqu’il était sur le point de publier le premier livre des records Guinness. Mais Mme Butternut ne revint pas bredouille pour autant, cette rencontre lui avait inspirée une idée .

Dès son retour, elle s’empressa d’organiser les premi ers concours de la plus grosse citrouille. Elle raflait les prix coup sur coup, ce qui la comblait, mais ne lui retirait pas un poids sur sa conscience. Ses courges étaient devenues si charnues et si grasses, la matière première si surabondante et encombrante, qu’elle .... qu’ elle ... en jetait dans les ordures. Un de ces jours particulièrement lourd, pour alléger sa conscience ,elle se risqua à fabriquer un savon avec ses surplus de chair à citrouille.

Elle mit son savon sur le marché et, à sa grande surprise, il fit aussitôt fureur, dépassant la renommée de ses pâtisseries les plus populaires. On le disait onctueux, adoucissant, hydratant, caressant ... Il lui permit d’être reconnue, non pas seulement dans sa localité, mais partout au Qué bec... et en Irlande.

On dit qu’à partir de ce jour-là, Mme Butternut retrouva un poids santé.

Auteure: Marie-Eve LejourRéviseure: Venise LandryTraducteur: Christopher Carrie Tous droits réservés - Savonnerie des Diligences, 2012